Il n’y a pas qu’en France où Delpharm s’emploie à sécuriser la souveraineté sanitaire. La CDMO française (1,1 Md€ de CA en 2024, plus de 6 500 salariés) vient ainsi de signer un accord avec le gouvernement canadien pour soutenir, à hauteur de 38 M€, le plan de modernisation de l’usine de Boucherville (Province du Québec) spécialisée dans les injectables stériles. Cet ancien site Sandoz, racheté en 2022 par Delpharm à Novartis, délivre annuellement quelque 65 millions d’unités stériles qui sont prioritairement réservées aux hôpitaux canadiens et américains.
Le programme d’investissement, de plus de 128 M€, va courir jusqu’en 2031. Il donnera lieu à un agrandissement ainsi qu’à l’installation d’une nouvelle ligne de remplissage, préservant au passage l’emploi de 500 collaborateurs hautement qualifiés. Ce deal s’inscrit dans le sillage de l’accord de manufacturing signé il y a quelques semaines entre Delpharm et Sandoz – qui est resté l’un des principaux clients de son ancienne usine – qui va garantir un approvisionnement stable en médicaments critiques utilisés par les hôpitaux canadiens. Ce site de la banlieue de Montréal, qui réalise un CA de 96 M€, produit vingt des cent produits jugés critiques et essentiels par les autorités canadiennes de santé.
