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Le patron de Novo Nordisk paie le coup de froid en bourse

La roche tarpéienne est proche du Capitole. Lars Fruergaard Jorgensen, le patron de Novo Nordisk, pourra méditer sur le sort de celui qui sauva Rome avant d’être précipité du haut du célèbre rocher. Alors que tout semblait aller au mieux pour le laboratoire danois, avec un CA 2024 en hausse de 25 %, à 38,9 Md€, et un bénéfice idoine porté par les résultats exceptionnels de ses deux traitement à base de sémaglutide, Ozempic et Wegovy, le cours de bourse a dévissé depuis la fin du printemps 2024, la capitalisation boursière passant de 615 Md$ au plus haut à environ 310 Md$ aujourd’hui. Une chute irrationnelle, même si la concurrence du Zepbound et du Mounjaro de Lilly, ajoutée à la menace de l’augmentation des droits de douane brandie par Donald Trump, sont venues obscurcir l’horizon du danois. Ce 16 mai, le board de Novo Nordisk a donc annoncé que Lars Fruergaard Jorgensen quitterait prochainement ses fonctions de CEO, « d’un commun accord » avec l’intéressé : le recrutement de son successeur est en cours.
Le partant, qui a rejoint l’entreprise à l’âge de 24 ans avant d’en prendre la tête en janvier 2017, à tout juste 50 ans, paie donc la note en dépit des succès obtenus depuis qu’il dirige les opérations du laboratoire : les ventes, les bénéfices et le cours de l’action ont quasiment triplé ces dernières années. Âgé de 70 ans, Lars Rebien Sorensen, président de la Fondation Novo Nordisk, qui contrôle la majorité des droits de vote du laboratoire, va rejoindre le conseil d’administration, officiellement comme observateur : il a dirigé l’entreprise de 2000 jusqu’à son remplacement par Lars Fruergaard Jorgensen.



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