Craignant de voir son leadership sur les marchés du diabète et de l’obésité contesté, le danois Novo Nordisk se renforce dans les traitements des pathologies associées à la stéatose hépatite métabolique (Mash) en annonçant le rachat pour 5,2 Md$, dont 500 M$ de paiements conditionnels, de la biopharm américaine Akero Therapeutics.
Installée à San Francisco (CA), cette dernière poursuit le développement d’efruxifermin, un traitement des lésions hépatiques provoquées par la Mash. Ce candidat, qui vient compléter le portefeuille de produits GLP-1 de Novo, fait aujourd’hui l’objet d’une étude clinique (Synchrony) de phase III. Selon les termes du deal, Novo Nordisk va se porter acquéreur de 100 % du capital d’Akero Therapeutics au prix de 54 $ par action. Les détenteurs de titres de la biopharm vont aussi recevoir un certificat de valeur conditionnelle (CVR) de 6 $ par action qui sera payé lors de l’approbation aux États-Unis de l’éfruxifermine.
La transaction, qui devrait être finalisée d’ici à la fin de l’année, a été accueillie plutôt fraichement par les analystes et les investisseurs qui pointent le coût élevé de ce rachat. D’ailleurs, dès l’annonce de l’acquisition, le cours de Novo Nordisk perdait près de 2 % à la bourse de Copenhague. Rappelons que la pharma danoise est engagée depuis la mi-septembre dans un plan de réorganisation qui doit de solder par la disparition de 9 000 emplois.




