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Poxel veut rééchelonner sa dette

La biopharm lyonnaise Poxel, qui développe des traitements de maladies chroniques graves à physiopathologie métabolique ou la stéatohépatite (MASH), annonce que les ventes du Twymeeg, son unique produit autorisé dans le diabète de type II au Japon et commercialisé par Sumitomo Pharma, se sont élevées à 47,2 M€ en 2024, en ligne avec les prévisions de son partenaire nippon. L’accord prévoit que Poxel percevra 10 % de ce montant auxquels s’ajouteront 3,4 M€ de royalties. En 2025, le CA du Twymeeg au Japon devrait approcher le seuil des 70 M€, soit une croissance de 47 %. Sur cet exercice, le revenu du lyonnais pourrait donc s’établir à 7 M€ auxquels « s’ajouteront environ 4 M€ de royalties », nous indique Thomas Kuhn (ci-dessus), le directeur général de Poxel.
C’est sur la base de ces flux de trésorerie que la biopharm entend renégocier et rééchelonner la dette qui la lie à deux de ses créanciers : Iris pour un montant de 4 M€ et IPF Partners pour un montant de 9 M€. Au mois de février dernier, les actionnaires de Poxel, craignant un effet dilutif, ont rejeté les accords de financement signés avec ces deux partenaires, ce qui a rendu les créances immédiatement exigibles… et placé l’entreprise dans une situation délicate. « Nous sommes aussi en discussion avec différents partenaires, notamment en Chine, en Corée, au Moyen-Orient et en Afrique afin de leur céder les droits du Twymeeg sur la base des études cliniques déjà réalisées au Japon dans le traitement du diabète de type II », nous confie Thomas Kuhn.



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