Sanofi tient à rester dans la course à la découverte de nouveaux traitements des pathologies neurologiques. Et il le prouve en s’apprêtant à débourser près de 470 M$ en numéraire pour le rachat de Vigil Neuroscience, une pépite de Watertown (MA) dans le formidable écosystème bostonien, qui s’est spécialisée dans les affections neurodégénératives, et notamment dans la maladie d’Alzheimer.
Cette acquisition va permettre à la big pharma française d’étoffer son pipe avec le VG-3927, une molécule aujourd’hui en phase II qui agit sur la microglie, des cellules immunitaires du cerveau qui, dérèglées par Alzheimer, génèrent une accumulation de débris cellulaires provoquant une inflammation chronique et la dégénérescence du SNC. Vigil Neuroscience s’est taillée une réputation d’excellence dans son domaine thérapeutique, ce qui avait déjà conduit Sanofi à investir 40 M$ à son capital en juin dernier, empochant au passage les droits exclusifs de négociation sur le VG-3927. Cette acquisition stratégique intervient au moment où d’autres grands acteurs, tels Biogen ou Eli Lilly, rivalisent d’efforts dans la maladie d’Alzheimer.
