Le LFB, spécialisé dans la production de médicaments dérivés du plasma (MDP) et de protéines recombinantes, entend marquer les esprits en 2024. Cette année, qui sera celle des trente ans d’existence du groupe biopharmaceutique public, sera également celle de deux événements marquants. Le 14 juin, le LFB posera, en présence de la ministre du Travail, la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin, la première pierre du programme de doublement des capacités de son usine d’Alès (30), un site de 70 salariés dédié aux protéines recombinantes qui produit aussi bien pour les besoins du groupe que pour des tiers en mode CDMO. Cet investissement de 20 M€ devrait générer la création d’une cinquantaine d’emplois.
Mais c’est à la fin de l’année, en véritable bouquet final, que le LFB prévoit d’inaugurer son nouveau site de fractionnement du sang d’Arras (62) en présence probable du chef de l’État. Cette usine, qui correspond à un investissement de 750 M€, va permettre de tripler la capacité de fractionnement du LFB qui s’élève aujourd’hui à 1,2 million de litres, avec à la clé la création de plus de 500 emplois. L’unité produira principalement de l’albumine, du fibrinogène et de l’immunoglobuline : elle constituera indiscutablement l’une des pièces maîtresses de la politique de souveraineté sanitaire et de réarmement industriel impulsée par le gouvernement. Rappelons que le LFB (524 M€ de CA) emploie 2 650 salariés, dont 2 000 en France.
