Selon l’AFCROs, qui organisait ce jeudi 23 avril la première édition d’une série de rendez-vous hebdomadaires consacrés à la crise sanitaire, « la France figure au troisième rang des pays d’accueil des programmes de recherche clinique liés au Covid-19, derrière les États-Unis et la Chine ». Pour Denis Comet, président de l’AFCROs et du groupe Acuitude, « l’écrasante majorité de ces essais, qui témoignent de l’excellence de la filière, sont d’initiative hospitalo-universitaire, mais les organismes de recherche privés ont été aussi sollicités ».
Des leçons « devront être tirées de cette crise », poursuit Hubert Méchin (InAdvans), membre du comité de direction de l’association : « Il a été démontré, notamment à l’occasion du lancement du programme Discovery, que des autorisations administratives pouvaient être obtenues en quelques jours, contre plusieurs semaines, voire plusieurs mois en temps normal ». Autre enseignement de la crise, « beaucoup de travaux de recherche clinique devront désormais faire l’objet d’une mise en commun », comme le souligne Alain Baleydier (RCTs), également membre du Codir de l’AFCROs. Selon lui, le design assez classique du programme Discovery ne constitue pas une référence ultime. Pour autant, « on pourra s’inspirer de son architecture, composée de bras multiples que l’on peut ajouter ou dissocier du tronc commun, au fil de l’eau et en fonction des résultats ». A propos de résultats, les premières données issues de l’étude Discovery sont attendues pour la mi-mai.