L’obésité et le diabète font décidément le miel des laboratoires pharmaceutiques. Et les incitent à accroître massivement leurs capacités productives. Eli Lilly va ainsi investir 5,3 Md$ au profit de son unité de production d’API et de thérapies géniques de Lebanon (IN) ; cette somme s’ajoute aux 3,7 Md$ précédemment annoncés, portant à 9 Md$ l’enveloppe totale dédiée au site. La rallonge permettra à Lilly de booster d’ici à 2026 ses capacités de production de tirzépatide, le principe actif du Zepbound et du Mounjaro respectivement indiqués dans le traitement de l’obésité et du diabète. Au cours du premier trimestre 2024, ils ont rapporté 517,4 M$ pour le premier et 1,8 Md$ pour le second. Le programme devrait entraîner la création de 200 emplois, portant, à terme, l’effectif total de l’usine à 900 salariés.
Rappelons que depuis 2020, Eli Lilly a engagé plus de 16 Md$ pour développer ses unités de production aux États-Unis (Research Triangle Park et Concord en Caroline du Nord) et en Europe (Limerick, en Irlande, et Alzey, en Allemagne) ; la big pharma a également investi 1,2 Md$ pour la modernisation de ses installations d’Indianapolis (IN). Parallèlement, Eli Lilly a repris à Nexus Pharmaceuticals son unité de produits injectables de Pleasant Prairie (WI), toujours pour répondre à la demande exponentielle de Zepbound et Mounjaro.
