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Fourniture d’énergie : les industriels du médicament craignent les coupures

Par la voix du Leem, les industriels du médicament viennent d’alerter les pouvoirs publics « sur les conséquences d’éventuelles coupures d’électricité et de gaz cet hiver. Il est essentiel que les 271 sites de production pharmaceutique en France fassent partie des établissements prioritaires pour l’alimentation en énergie afin d’assurer leur continuité d’activité et permettre aux patients d’accéder à leurs traitements ».
Le Leem se dit « très préoccupé » par l’annonce d’un plan tournant de délestages énergétiques, activable au plus fort de l’hiver par les pouvoirs publics. Selon l’organisation, « des exemptions pour certains établissements peuvent être déterminées par arrêté préfectoral. Pourtant, de nombreux laboratoires se voient actuellement notifier par les préfectures leur caractère non prioritaire, tant pour l’électricité que pour le gaz »
Et de rappeler qu’une coupure d’électricité non anticipée, et d’une durée supérieure à quinze minutes, peut aboutir à une interruption d’activité de « plusieurs semaines pour un site de bioproduction ». Par ailleurs, le « gaz naturel est une matière première sans alternative, indispensable à la synthèse chimique d’un grand nombre de médicaments essentiels ». Dans ce contexte, le Leem demande « qu’une position claire soit prise au niveau national par les autorités afin de protéger l’intégralité des acteurs de la filière du médicament ».

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