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Ipsen surcompense la baisse des ventes de Somatuline

Pour Ipsen, qui publie aujourd’hui ses chiffres trimestriels, il y a une vie après la Somatuline. Si les ventes de son blockbuster contre l’acromégalie et les tumeurs carcinoïdes, qui représente pour la première fois moins du tiers du chiffre d’affaires du laboratoire, ont encore baissé de 2 %, poursuivant une décrue amorcée il y a maintenant deux ans, les traitements de sa bien nommée « plateforme de croissance » (Cabometyx, Decapeptyl, Dysport et Onyvide) tirent les ventes de la middle pharma française vers le haut. Les quatre traitements (509,7 M€ de CA sur les trois premiers mois de l’année) permettent d’afficher une croissance de 13,3 % à taux de change constant. La part des nouveaux médicaments (Bylvay, Tazverik, Sohonos) est encore mineure, mais leur progression est forte sur les douze derniers mois (+ 220 %, à 45,5 M€).
Ipsen est en ligne avec ses prévisions de croissance annuelle de 6 %, ce qui lui permet d’espérer un CA supérieur à 3,3 Md€ de CA en 2024. David Loew, son CEO, mise cette année sur le lancement de quatre nouveaux médicaments ou indications. Une première étape a été franchie au mois de février avec l’autorisation de mise sur le marché aux États-Unis d’Onivyde comme traitement de première ligne du cancer du pancréas. Il est enfin à noter qu’Ipsen vient de signer un accord de collaboration avec la biopharm américaine Skyhawk Therapeutics pour le développement de petites molécules capables de moduler l’épissage des ARN dans les maladies neurologiques rares.

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