Née du regroupement de l’usine Macors d’Auxerre (89) et de la reprise en mars 2016 des deux sites Teva de Nevers (58) et de Sens (89) (ci-dessus), la CDMO française Galien (CA de 55 M€ en 2019) s’est positionnée sur des produits high potent, des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), ainsi que des technologies galéniques à forte valeur ajoutée, comme les formes orales lyophilisées. Cette philosophie premium a amené le sous-traitant à investir récemment quelque 1 M€ dans la création d’une unité de développement installée au cœur de l’usine de Nevers. Ce site, qui emploie 95 salariés, s’est spécialisé dans les lyophilisés (environ 36 millions de boîtes). C’est d’ailleurs à partir de la plateforme nivernaise que devrait être prochainement lancé le LyoDis (lyophilized freeze drying tablets), une innovation « maison ».
« Depuis la constitution de Galien, nous n’avons jamais baissé la garde sur le front des investissements industriels », estime le CEO Damien Parisien. Ainsi, depuis deux ans, quelque 20 M€ ont été injectés dans l’optimisation et l’augmentation des capacités. Dernièrement, l’usine d’Auxerre, qui emploie 250 salariés, a réceptionné une extension de 2 000 m² correspondant à un investissement de 2,5 M€. L’accroissement de la surface devrait permettre à la CDMO d’accueillir six lignes de production de sachets supplémentaires : « Nous allons poursuivre notre développement dans des technologies particulières », annonce Damien Parisien qui se dit candidat à l’acquisition de capacités stériles. Il prévoit d’investir globalement entre 15 et 20 M€ sur les trois prochaines années.
