L’heure est décidément aux économies au sein des big pharmas installées en France.
Après Boehringer Ingelheim et Sanofi, c’est au tour de l’américain Lilly d’alléger ses effectifs.
La direction négocie actuellement avec les syndicats un plan de départs volontaires qui impactera directement l’usine alsacienne de Fegersheim (67) ; cette dernière est une des plus importantes plateformes industrielles de la firme d’Indianapolis avec 1 400 salariés.
Le programme prévoit, dans une logique de « transformation et de modernisation », la suppression de 250 postes d’ici à 2020. Les dirigeants ont justifié ce plan, qui s’appuiera majoritairement sur des dispositifs de retraite anticipée, par « la pression constante sur le prix des médicaments ».
Dans le même temps, Lilly compte créer 25 nouveaux postes en Alsace et investir 100 M€ dans la fabrication de dispositifs médicaux connectés dans le domaine du diabète.