Placée en redressement judiciaire en novembre 2019, la biopharm française Neovacs tente de faire évoluer son modèle économique sous la houlette d’Hugo Brugière, un spécialiste du redressement des sociétés cotées. Ainsi, tout en continuant le développement en phase I et II de médicaments et de vaccins innovants contre le lupus et les allergies, la société va annoncer dans les prochains jours une prise de participation de 13 %, soit un investissement de 1,3 M€, au capital de la biopharm lyonnaise Signia Therapeutics.
Cette dernière, émanation de l’institut Claude Bernard, est spécialisée dans la réorientation et le revamping de molécules déjà autorisées pour le traitement de maladies infectieuses respiratoires, dont la Covid-19. Par ailleurs, Hugo Brugière nous confirme qu’il a mis à l’étude une prise de participation de 35 % au capital d’une société américaine spécialisée dans la détection canine de patients contaminés par le virus du Covid-19. Ce projet, qui pourrait aboutir d’ici à la fin du mois d’octobre, représente un investissement de 2 M€ en capital auxquels s’ajouteront 3 M€ en fonds de roulement. Neovacs s’adosse aujourd’hui à une trésorerie de 43 M€, « dont 20 M€ sont réservés à des opérations d’investissement ».