La biopharm dijonnaise Oncodesign vient de franchir une étape décisive. Ses équipes ont sélectionné un candidat médicament first-in-class (ODS-101), inhibiteur de la kinase RIPK2, pour le traitement des maladies auto-immunes et inflammatoires, parmi lesquelles la maladie de Crohn, la sclérose en plaques ou la rectocolite hémorragique. Selon le directeur scientifique Jan Hoflack (ci-dessus), « des études approfondies vont se poursuivre dans les mois et années à venir afin de comprendre toute la portée de cette approche, susceptible d’élever l’ODS-101 au rang d’innovation thérapeutique de rupture ». La direction de la biopharm, qui ne cache pas son enthousiasme, soulignait avant-hier mardi que « cet inhibiteur de la kinase RIPK2 est le premier candidat médicament sorti de nos laboratoires depuis leur création, il y a vingt-cinq ans jour pour jour. »
Etant donné le potentiel du produit, susceptible « de devenir un blockbuster compte tenu des pathologies adressables », une demande d’autorisation d’essai clinique pourrait être déposée en 2021 ; dans l’attente, il devrait rentrer prochainement en phase préclinique. Selon les dirigeants d’Oncodesign, la recherche d’un partenaire sera engagée dès l’année prochaine.
