Décidément, les laboratoires français jouent de malchance dans leurs projets de développement de vaccins contre la Covid-19. Dernier bug en date, la biopharm nantaise Ose Immunotherapeutics vient d’être contrainte de suspendre l’essai de phase I de son candidat CoVepiT.
La faute en revient à un nombre « limité » d’effets indésirables de grade I et un seul de grade II. On aurait ainsi observé chez certains patients l’apparition de nodules persistants au point d’injection. En dépit de ces effets secondaires d’apparence inoffensive, les cliniciens d’Ose ont préféré jouer la carte de la prudence en débutant une évaluation des nodules avant de poursuivre l’étude en cours.
Aucune date de reprise n’est encore envisagée, mais pas question de jeter l’éponge. Selon Alexis Peyroles, le directeur général d’Ose Immunotherapeutics, il est d’un intérêt majeur de pouvoir disposer « d’un candidat visant 11 protéines virales » et conçu pour lutter « contre tous les variants initiaux et à venir ». Ce programme CoVepiT bénéficie d’un soutien public de 15,2 M€.
