Sanofi n’a pas manqué de répondre présent au rendez-vous fixé aujourd’hui même par le président de la République pour la septième édition de Choose France. Le groupe compte bien figurer comme tête de gondole de la politique élyséenne de réindustrialisation et de relocalisation qui s’appuie beaucoup, on le sait, sur la filière du médicament. La big pharma française, qui se targue d’être « le premier contributeur à la souveraineté sanitaire », a ainsi annoncé ce lundi qu’elle allait ajouter 1,1 Md€ aux 2,5 Md€ déjà connus et les flécher vers des programmes de création de nouvelles capacités de bioproduction.
Partant, le groupe prévoit d’injecter 1 Md€ au profit de son site de Vitry-sur-Seine (94) « afin de créer une nouvelle usine qui permettra de doubler la capacité de fabrication d’anticorps ». Plusieurs biomédicaments dans la bronchite chronique, l’asthme, la sclérose en plaques ou le diabète de type 1 – dont certains sont éligibles au futur statut de blockbuster – seront produits en banlieue parisienne, entraînant la création d’environ 350 emplois. Afin de développer de nouvelles capacités de formulation, de remplissage, d’assemblage et de packaging dédiées à des médicaments biologiques, notamment au Dupixent, l’anticorps monoclonal vedette de Sanofi, près de 100 M€ seront également engagés prochainement sur le site normand du Trait (76) : cet investissement devrait générer la création de 150 emplois. Enfin, en parfait bon élève de la classe, Sanofi a précisé qu’il allait consacrer 10 M€ au site de Lyon-Gerland pour relocaliser la production du Tzield, un traitement du diabète de type 1 entré dans le pipe de Sanofi il y a tout juste un an suite au rachat de Provention Bio.