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Famar Lyon : l’offre de l’ancien directeur du site socialement mieux-disante

Les administrateurs judiciaires en charge du dossier de l’usine Famar de St-Genis-Laval (69) ont trois offres de reprise entre les mains depuis lundi, dont deux permettraient d’organiser la cession de l’entreprise dans le cadre du redressement judiciaire prononcé le 10 juillet dernier. À ce jour, la mieux-disante socialement serait, selon nos informations, celle déposée par Yves Lambert, qui dirigea l’usine lyonnaise de juillet 2007 à février 2009. Ce pharmacien industriel de 62 ans, passé par Sanofi, Vétoquinol et Gambro, proposerait de reprendre 120 salariés, soit près de la moitié de l’effectif actuel.
De son côté, le libanais Benta Pharma Industries (BPI) conserverait 110 personnes dans un premier temps, garantissant une forte croissance de l’effectif dans un second. Enfin, la société d’investissement SecuFund et l’homme d’affaires – et ancien haut fonctionnaire – Frank Supplisson reprendraient quelque 90 salariés dans le cadre d’une cession d’actifs, ce qui nécessiterait que le tribunal prononce au préalable la liquidation judiciaire de l’entreprise. Cette option est, pour le moment, écartée par les administrateurs mais il n’est pas exclu que le duo, évincé l’an dernier dans le dossier Ascoval, améliore une nouvelle fois son offre.
Les représentants du personnel, s’ils se félicitent de cet engouement inattendu pour une usine jugée l’an passé invendable par le cost killer Patrick Puy, sont loin de pavoiser. Ils font justement observer que ces offres aux nombreuses conditions suspensives restent soumises à des engagements fermes des principaux donneurs d’ordre. Le tribunal de commerce de Paris, auquel elles vont être communiquées, devrait se prononcer dans le mois qui vient après avoir vérifié la viabilité économique des différentes propositions. Le temps presse pour cette usine en sursis, qui affichait en 2018 un CA de 38,5 M€ mais un montant de pertes supérieur à 10 M€ et une situation nette négative de plus de 20 M€.

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