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Novartis sabre dans son développement en Suisse

Novartis souhaite réorganiser ses activités de développement sans impacter ses équipes de recherche. Bref, on sacrifie le D de R&D sans toucher au R…  La direction de la big pharma bâloise vient, en effet, d’informer les représentants du personnel qu’entre 400 et 440 postes exclusivement affectés au développement des nouveaux médicaments allaient passer à la trappe d’ici deux ou trois ans en Suisse. À ce jour, le développement emploie 3 000 collaborateurs sur les 10 400 que compte actuellement Novartis dans son pays d’origine, après une première saignée de 1 400 postes il y a deux ans, plutôt concentrée à l’époque aux fonctions support et marketing ; par ailleurs, 240 autres postes – toujours liés aux activités de développement – seraient aussi menacés aux États-Unis.
À l’issue de cette opération, la proportion des effectifs helvétiques dans l’ensemble mondial sera légèrement ramenée en dessous des 13 %, pourcentage affiché depuis l’externalisation à l’automne dernier de Sandoz, l’ex-filiale génériques et biosimilaires du groupe.
Selon le board, cette réorganisation du développement est liée à une stratégie de réallocation des ressources au bénéfice de pays comme la Slovénie, l’Autriche ou l’Inde. Dans le même temps, Novartis prévoit de réarmer ses centres d’innovation en privilégiant cette fois-ci sa plateforme historique de Bâle qui emploie encore, toutes activités confondues, près de 7 000 personnes.

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